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Anémochore

13 avril 2013

Extrait de "Le Pacte des MarchOmbres tome 1 : Ellana de Pierre Bottero

" - Ellana, la voie des MarchOmbres ne t'apportera ni richesse ni consécration , elle t'offrira en revanche un trésor que les hommeont oublié : ta liberté. Si tu le désires, je peux t'accompagnertes premiers.

  - Que voulez-vous dire ? "

 

Voici de par cet que je considère comme étant le premier de la saga qui relate l'histoire de ce monde imaginaire qu'est Gwendalavir. Si comme moi vous vous avez été séduit par la couverture ou le résumé  ou l'histoire. Je vous encourage vivement à lire ce livre pour vous rendre compte que les mondes  imaginaires qui nous trottent dans la tête ne sont jamais de la réalité que nous le supposons mais c'est toujours mieux ainsi continuer à faire vivre vos rêves afins que vos rêves ne dévore pas votre vie et vice versa

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30 novembre 2012

Le jeune homme aux cheveux d'or et les huit lutins

Il y a si longtemps que presque plus personnes ne sait s'il s'agit d'une véritable histoireou d'une légende, dans une haute motagnese trouvant au-delà de sept mers, vivait un jeune homme exceptionnelllementdoué. Il était non seulement beau et fort, mais il possédaient de surcroît une magnifique chevelure  dorée qui lui avait valu le surnom de Finn-aux-cheveux d'or. Pourtant, il ne tirait pas gloire de sa beauté et se servait plutôt de son intelligence. Il était si habile au maniement des armes qu'il était capable d'abattre un oiseau en plein vol, et il courait si vitequ'il battait à la course le cerf le plus rapide. De plus, il avait acquis de parle monde une sage expérience.

Un jour, Finn quitta les pentes rocailleusesdes montagnespour se rendre aubord de la mer afin d'y pêcher quelques poissons. Là, il vit venir à sa rencontre un géant qui lui cria quelque chose de loin. Le jeune homme lui souhaita le bonjour, lui demanda s'il pouvait être utile à quelques chose et s'informa de la raison qui le conduisait en des lieux si perdus.

" Je suis le messager royal du pays des géants. Mon souverain m'a envoyé à la recherche d'un jeune homme. Son nom est Finn. Sa tête est d'or et pleined'intelligence. Ne le connaîtrais-tu pas, par hasard ?"

Finn ne sut que penser. Il préféra ne pas se faire connaître aussitôt et attendre de voir comment les choses allaient tourner.

" Je suis un ami de Finn," dit-il,"je sais qu'il s'est rendu à la pêche. Si tu me confiais le message du roi, je le lui transmmettrais lorsqu'il rentrerait chez lui."

Le géant le remercia de bien vouloir lui rendre ce service. Il confia à Finn que son roi avait entendu parler de l'habileté et de la bravoure de Finn et qu'il souhaitait que le jeune homme se rendît au pays des géants, droit au palais du roi, afin d'y protégé son fils d'un dangereux voleur. Un monstre avait déjà enlevé une nuit deux des enfants royaux et personne ne savait où il les avait emmenés bien qu'une garde importante eût entouré le château cette nuit-là.

La reine devait mettre incessamment au monde un troisième enfant et le roi craignait pour sa vie, c'est pourquoi il avait envoyé chercher Finn qui était seul capable de lutter contre cet ennemi insaisissable.

Le jeune homme promit qu'il transmettrait ce message sans message. Le géant le remercia à nouveau et s'en retourna sur la mer.

Finn se serait volontiersrendu au pays des géants, par delà sept montagnes et sept vallées, afin de porter secours au roi, mais il avait besoin de mettre de l'ordre dans son esprit et, pour le moment, il ne se rendit nulle part.

Le lendemain, pensif, il alla au bord de la mer et contempla l'endroit où le géant avait disparu. Au loin, dans une paisible crique, il aperçut huit lutins à peine hauts de cinq pouces. Ils étaient assis sur le sable et se penchaient sur un jeu de dés, si bien qu'ils ne remarquèrent pas le jeune homme lorsqu'il s'approcha. Celui-ci leur souhaita le bonjour et ils répondirent d'une seule voix :

"Bonjour à toi aussi, Finn ! "

Le jeune homme s'étonna qu'ils le connussent si bien, et il leur demanda qui ils étaient et d'où ils venaient.

"Nous sommes ici pour nous reposer et nous cherchons  un homme courageux. Si nous le trouvions, nous nous mettrions à son service, car chacun d'entre nous a sa spécialité."

"Hum ! " dit Finn eb réfléchissant, "toi, dis-moi donc ce que tu sais faire ?" fit-il en se tournant vers le plus jeune.

"Je suis le plus fort. Lorsque je suis assis quelque part, on ne peut plus me faire faire bouger."

Finn considèra ce petit bonhomme pas plus haut que cinq pouces avec incrudilité.

"Essaie-donc !" lui lança le lutin en se trémoussant sur place.

Finn se pencha, le saisit par la tailleet tenta de le soulever. Il essaya d'abord d'une main, puis des deux, mais de quelque façon qu'il s'y prît, il ne parvint pas à le faire bouger d'un centimètre.

"Tu es un sacré gaillard ! " admit Finn, "par ma foi, je dois admettre qu'il n'existe pas une force au monde capable de te faire bouger. Et que savent faire tes camarades ?"

"J'entends jusqu'ici le moindre bruit venant du bout du monde," anonça calmement un autre des lutins.

"Baste" s'écria Finn.

"Et moi," dit le troisième,"jentends la moindre feuille tomber de l'arbre le plus lointain."

"Quant à moi, je sais avant tout le monde ce qu'il va se se passer," ajouta le suivant.

Finn ne s'étonna plus de rien lorsqu'un autre lutin prétendit qu'il était capable de déraber n'importe quoi, même les oeufs d'un nid, sans que l'oiseau qui les couve ne s'en aperçoive.

Le sixième lutin savait grimper aux remparts et aux murs des plus châteaux, même lorsqu'il s'agissait de murs de glace ou de verre. Le septième confia à Finn qu'il était un tireur d'exception, capabled'atteindre une seule mouche dans un essaim. Quant au dernier, il se vanta de pouvoir construire une maison en bois avec des brindilles, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

"Saurais-tu construire un bateau ?"

"Lorsque tu t'en seras retourné d'où tu viens," répondit le lutin,"un bateau t'atendra sur la mer."

Pour le coup, Finn se demanda s'il pouvait croire à une telle promesse. Alors, le petit homme se fâcha. Il se mit à chercher les brindillesqui se cachent dans le sable et, avant que Finn n'ait pu prononcer un mot, il lança dans la mer. A l'instant même, un superbe bateau se mit à se balancer sur les vagues.

"Es-tu satisfait ?" grogna le lutin.

Finn ne pouvait en croire ses yeux. Il s'exclama :

"Avec ce navire, nous pourrions aisément nous rendre au pays des géants, et nous irions beaucoup plus vite que si passions par les terres, en traversant sept montagnes et sept vallées. Nous pourrions ainsi monter la garde ensemble auprès de l'enfant du roi. Si nous y allions et que nous réussissions, je partagerais ma récompense avec vous."

"Nous n'attendions qu'un mot de toi pour t'aider. Nous te servirons bien au pays des géants, car nous y connaissons la moindre pierre. Et nous savons comment nous rendre au palais du roi."

Ils préparèrent donc au départ et ils partirent ensemble pour ce long voyage. Un vent favorable poussa le navire vers son but et ils atteignirent bientôt une une contrée inconnue. De hautes montagnes surgissaient de la mer et montaient jusqu'au ciel comme d'impressionnantes murailles. On n'y voyait pas la moindre faille ni la moindre brèche. Mais les lutins connaissaient l'endroit et ils trouvèrent un passage au milieu des rochers par lequel leur bateau put se glisser. C'est ainsi qu'ils arrivèrent en bas du château du roi. Il amarrèrent leur navire à un piton rocheux de la berge avec des cordes solides afin nulle tempête ne pût l'en détacher. Puis toute la troupe s'en alla voir le roi.

Le souverain les accueillit en personne à bras ouverts, comme s'ils eussent été ses propres frères. Et il les invita à sa table. Au milieu des festivités, on vint anoncerune bonne nouvelle. La reine venait de mettre un fils au monde. Tout le monde but de bon coeur à la santé de l'enfant royal. Mais on se garda de trop se réjouir. Une lourde tâche attendait Finn à présent. Le roi craignait que son fils ne fût enlevé la nuit-même par le monstre comme cela avait été le cas pour le premier. Quant au second, il avait disparu des bras de sa nourricele jour même de sa naissance sans que personne ne s'en aperçût.

"N'aie pas peur, seigneur," lui promit Finn,"je te jure sur ma tête que nous garderons bien ton fils."

"Bien, puisque tu t'en crois capable," répondit le roi,"mais songe bien que tu me l'as juré sur ta tête. Quant à moi je ne veux aucun mal, je ne souhaite que conserver mon fils."

Ensuite, le roi installa Finn et ses compagnons dans une grande chambre où deux nourrices placèrent le berceau du nouveau-né.

"Pourquoi as-tu juré sur ta tête ? C'est bien inconsidéré de ta part, car je sais d'avance que quoi nous fassions, l'enfant sera ce soir."

Pourquoi ne l'as-tu pas dit plus tôt ?" gronda Finn," et puisque tu sais si bien tout ce qui se passe, pourquoi ne nous dis-tu pas qui est le voleur ?"


"Je ne l'ai pas dit, car je n'en savais rien avant d'entrer dans cette pièce. A présent je sais qui est le voleur. Il s'agit de la du royaume des tempêtes. C'est une puissante sorcière. Elle a enlevé les deux premiers enfants et les retient prisonniers dans son château de glace, là-bas, vers le nord, à seule fin de tourmenter le roi des géants et son épouse. Elle sait se rendre invisible, passer par les toits et tirer les enfants par la cheminée. Puis elle s'envole avec eux jusque dans son château."


"Puisqu'il en est ainsi, je peux facilement vous aider," dit le nain le plus fort de tous."Je m'assiérai devant la cheminée et lorsque la sorcière se présentera pour enlever l'enfant je l'attraperai et je ne la lâcherai plus."


Ils s'assirent donc tous près de l'âtre et passèrent leur temps à jouer. Un peu avant minuit, un des lutin annonça qu'il entendait la sorcière, mais personne ne put la voir, car elle s'était rendue invisible.


"C'est le moment de faire attention, mes amis ! " s'écria Finn.


A cet instant, la sorcière passa son long bras par le conduit de la cheminée. Le lutin l'empoigna et tira. Alors, la sorcière tenta vainement de se dégager et elle se débattit sur le toi en faisant autant de bruit qu'une tempête. Mais le lutin était plus fort qu'elle et ne la lâcha pas. Comme la sorcière avait plus d'un tour dans son sac, elle abandonna son bras prisonnier sans en ressentir la moindre douleur, et le lutin retira sa prise de la cheminée. Ceux qui étaient dans la pièce, gardes et nourrices, ne purent en croire leurs yeux. On avait jamais vu un bras pareil, même au pays des géants. Ils étaient si impressionnés qu'ils laissèrent l'enfant sans surveillance un petit instant. La sorcière en profita pour introduire son autre bras dans cheminée et pour enlever le nourrisson de son berceau et l'emporter avec elle aussi que le vent. Elle s'envola au-dessus des montagnes et des vallées et parvint jusque chez elle, au pays des tempêtes.

 
Lorsque les lutins eurent repris leurs esprits, il était trop tard.


"Ne t'avais-je pas prévenu ?" dit le lutin devin à Finn. "Retournons vite au bateau avant que le roi ne s'éveille, sinon tu auras tout à craindre de lui demain."


"Nous ne nous enfuirons pas comme des lâches, je préfère encore poursuivre cette sorcière jusqu'au pays des tempêtes !" déclara Finn.


Les nourrices effrayées promirent de se taire jusqu'au matin et de ne pas donner l'alerte.


Alors, Finn et ses compagnons quittèrent en hâte le château. Ils retrouvèrent le navire, larguèrent les voiles et cinglèrent vers le nord à la recherche du palais de glace de la reine des tempêtes.


Ce fut un terrible voyage ! Les icebergs se dressaient devant eux. Il leur fallait trouver un passage entre eux malgré le vent furieux qui manquait de les faire chavirer. Une neige gelée tombait du haut des icebergs et fouettait les flancs du bateau. Mais le lutin capitaine parvint à les mener sans encombre jusqu'au pied d'un château comme ils en avaient encore jamais vu. Il surgissait directement de la mer comme taillé dans les glaces du pôle. Il ne possédait ni portes ni fenêtres, juste une ouverture dans le toit par où entrait la sorcière. Les murailles étaient de glace épaisse et le vent qui soufflait sur elles devenaient si froid qui faillit transformer Finn et ses amis en statues.


Le lutin bon tireur, le lutin capitaine et Finn restèrent sur le bateau afin de monter la garde, tandis que les autres se lançaient à l'assaut du château. Les remparts ne montraient aucune aspérité à laquelle se raccrocher, et ils étaient si froids qu’une mouche n’aurait put y survivre un instant. Mais cela n’empêcha pas les lutins de grimper avec autant d’aisance que s’ils avaient emprunté des chemins normaux. Peu de temps après, ils se trouvèrent au bord de l’ouverture dans le toit. Le lutin voleur se glissa silencieusement au bout d’une corde dans le château après que ses camarades lui eussent expliqué par où il devait passer pour rejoindre les enfants royaux. Il ne mit guère de temps à les retrouver tous les trois.


Puis, tous ensemble, ils coururent vers le bateau, larguèrent à nouveau les voiles et repartirent vers le sud en direction des pays des géants. Lorsque le palais des glaces eut disparu derrière eux, ils poussèrent des cris de joie.


« Ne vous réjouissez pas trop vite, car nous ne sommes pas hors de danger,  dit le nain devin. La sorcière est en train de se réveiller et elle va nous poursuivre en volant. Gare à nous ! »


« On verra qui de nous ou de la sorcière doit se faire du souci ! » grogna le lutin bon tireur.


Sur ces entrefaite, la sorcière s’était réveillée car un esprit lui avait soufflé à l’oreille que quelque chose n’était pas tout à fait normal château. Elle s’était aussitôt ruée dans la chambre où les enfants dormaient en compagnie de nourrices. Là, elle avait constaté que les lits d’or et d’argent étaient vides et que les nourrices étaient plongées dans un sommeil si profond que même le tonnerre n’aurais pu les en réveiller.


La sorcière en frémit de colère, puis elle s’envola par le toit à la poursuite du bateau. Quand elle aperçut les voiles blanches, elle se rendit à nouveau invisible.


Mais elle ne put tromper la vigilance des lutins. Ils la sentirent dans l’air car, bien qu’ils ne la vissent point, ils l’entendaient.


« Eh !Toi, le tireur, ne rate pas ton coup, sinon elle va fondre sur nous comme la foudre, » dit un des petits hommes.


Alors, le lutin bon tireur lança une flèche en direction du bruit que faisaient les ailes de la sorcière. Il tira en même temps qu’une énorme vague emportait le bateau à toute vitesse vers le pays des géants. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, ils furent au château et, une heure avant l’aurore, ils se glissèrent dans la chambre où les attendaient les nourrices en larmes. Là ils posèrent le nouveau-né dans son berceau et se réjouirent en attendant le retour du roi.


Quand le jour fut levé, le souverain envoya un valet voir comment se portait son plus jeune fils. Au bout d’un moment, le serviteur retourna en courant chez son maître et dit, à bout de souffle :

 
« Seigneur, on entend du couloir des rires en provenances de la chambre du nouveau-né. On entend même des chants ! Et le plus curieux de tout est qu’il s’agit de voix d’enfants. »


Alors, le roi bondit de son et se rua vers la chambres afin de voir de c’est propres ce qu’il s’y passait. Il frappa fermée qui s’ouvrit sur le jeune homme souriant et sur ses deux aînés devenus presque aussi grand que Finn. Dans le berceau dormait encore le plus jeune et près de lui se tenaient huit lutins, les plus habiles qui soient au monde.


Le roi était si heureux qu’il ne savait s’il devait rire ou pleurer. Il serra ses fils dans ses bras, puis il serra la main de Finn et des lutins.


« Je vous remercie de m’avoir porté secours et d’avoir sauvé mes enfants innocents. Inn je sais que tu t’es distingué par des actes de courage comme on n’en voit pas beaucoup dans une vie. Nous nous souviendrons de toi ici comme d’un héros et nous n’oublierons pas tes compagnons et leur habileté. »


Puis le roi s’en fut porter la bonne nouvelle à la reine et envoya ses messagers aux quatre coins du monde afin d’invité tous les puissants de la terre au château en l’honneur de ses fils et de leurs sauveurs. Des hôtes d’ici et d’ailleurs festoyèrent ainsi sept jours et sept nuits. Ils burent à la santé de Finn et de ses amis. Lorsque le banquet prit fin, les serviteurs chargèrent de l’or, de l’argent et d’autres trésors sur le bateau de Finn. C’était la récompense méritée pour avoir libéré les fils du roi des géants de l’emprise de la reine des tempêtes.


Le jeune homme aux cheveux d’or se rendit encore célèbre par d’autres actes de bravoures. C’est pourquoi les gens se souviennent encore de lui de nos jours. Et ceux qui savent raconter son histoire n’ont pas se soucier de leur subsistance. Ils trouvent toujours place à une table accueillante et bien garnie entourée de  gens très curieux de l’entendre.


 

 

30 novembre 2012

Les dragons sont fascinants

 

 

Pourquoi la figure du dragon est-elle aussi fascinante ?

 

 

 

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Pourquoi le personnage du dragon est-il aussi captivant ?

 

 

 

 

            Le dragon est un animal fabuleux qui figure dans la mythologie et dans les légendes populaires de presque tous les pays. Le dragon est l’une des créatures mythiques les plus connues et les plus mystérieuses.

 

 

            On peut trouver maintes explications à la fascination des hommes de toutes les époques de toutes les civilisations et de toutes les religions pour cet animal fantastique.

 

 

Tout d’abord, le dragon est un animal imaginaire né dans les rêves, inventé pour symboliser tout ce que l’homme ne comprend pas, n’explique pas ou tout ce qui le terrorise.

 

 

            Il est le plus souvent figuré sous l’aspect d’un serpent ailé, avec une tête monstrueuse de carnassier. Il est couvert d’une carapace d’écailles, souvent vertes, armé de griffes et de dents aiguës, d’un dard menaçant et vomit des flammes par la gueule. Sa queue est surpuissante. Il possède ainsi tous les attributs réunis des animaux sauvages, menaçants pour l’homme.

 

 

            L’aspect du serpent à la fois lisse et froid, glissant comme sur de l’eau, sinueux et laissant d’étranges traces dans le sable, a toujours inspiré la terreur. Sa morsure parfois mortelle et la puissance de cet animal, capable de donner la mort, l’a assimilé au mal, au destin maléfique, aux ténèbres. Il en est de même pour le dragon, tout au moins pour une partie seulement des mythes et des légendes. En effet, le dragon apparaît également sous des jours très positifs dans de nombreux pays.

 

 

            Ainsi, le personnage du dragon captive car il représente beaucoup de situations diverses et possède de nombreux caractères et de nombreuses capacités souvent opposés, ce qui ajoute à la complexité et à l’intérêt de la figure.

 

 

            Ainsi, le dragon est à la fois:

 

 

-       surpuissant et vulnérable

 

-       terrible et amical

 

-       méchant, néfaste et la plupart du temps portant secours à la veuve et l’orphelin

 

-       expression du mal et noble et brave

 

-       caparaçonné d’écailles et de griffes et capable d’émettre des chants qui emplissent les cœurs d’amour et de tristesse

 

-       fantastique et improbable et proche et réel

 

-       immortel et destructible

 

-       doué de pouvoirs magiques et faible

 

-       porteur d’un héritage ancestral et vivant au quotidien avec les humains

 

-       …..

 

 

 

 

 

 

C’est le cas, par exemple, dans ERAGON : Saphira la dragonne née de l’oeuf aux lueurs bleues découvert par Eragon, sera sa compagne de route pour combattre le traître Galbatorix, le dragonnier fourbe qui veut détruire tous les dragonniers  non sans s’être, auparavant, approprié tous leurs pouvoirs magiques. Avec l’aide de son mentor Brom et de Saphira, Eragon fera renaître l’âge d’or de la justice à la suite de formidables aventures. Ils rencontreront, entre autres, un dragon d’or, Glaedrs, chevauché par Oromis. La formation du dragonnier est éprouvante et de cette démarche initiatique naît une complicité, une amitié réciproque entre le dragon et son maître.

 

 

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                                   Saphira et Eragon (image tirée du film)

 

 

 

Un autre exemple nous vient de Chine : On pensait que la nuit tombait quand le dragon fermait les yeux, que les fleuves débordaient quand il se retournait dans l’eau, que la terre tremblait quand il éternuait et que les orages, les coups de tonnerre et les éclairs fulgurants étaient provoqués par des batailles de dragons.

 

Mais le dragon était également le lien entre les hommes et les Dieux et interférait en leur faveur.

 

 

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Mur aux 9 dragons dans le parc Behai (Beijing)

 

 

Suivant les continents, les cultures, les traditions, le dragon habite aussi bien dans l’eau, dans le ciel ou sur la terre.

 

Le dragon est un être de feu, d’eau, d’air et de terre. On retrouve ici les quatre éléments fondateurs.

 

 

Les dragons ont de nombreuses qualités et de nombreux défauts. Certains sont caractéristiques et permettent une proposition de classement ou plutôt de repères :

 

 

Le dragon peut être très gourmand et vorace :C’est le cas de la Tarasque, dragon dévoreur du Rhône, qui mangeait tous ceux qui voulaient traverser le fleuve. Ce mythe, attaché aux crues et aux débordements mortels du fleuve, fut récupéré par l’Eglise qui proclama que Ste Marthe mit fin aux agissements du monstre en lui jetant tout simplement… de l’eau bénite.

 

 

 

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La Tarasque : sculpture de pierre à Tarascon      

 

 

 

 

 

Ste Marthe maîtrisant la Tarasqueimage006

 

 

 

 

 

Le dragon accumule des richesses, les cache au sommet des montagnes ou au fond des grottes et les gardes jalousement : Le dragon symbolise ici les obstacles qu’il faut surmonter pour conquérir les « trésors de la vie ».

 

Exemple : Le dragon à huit têtes (Japon) et l’histoire d’Hercule au jardin des Hespérides.

 

Dans un jardin situé à l’extrême occident, sur le mont Atlas (limite alors reconnue des grecs), se trouvait un pommier aux fruits d’or. C’était le présent offert par Gaïa, déese de la terre, à Héra lorsqu’elle épousa Zeus. Elle le confia à la garde de Titanet de ses filles les Hespérides. Héra envoya de surcroît le dragon Ladon, celui qui ne dort jamais, protéger ce jardin dont les mortels ignoraient l’emplacement.

 

Eurystée demanda à Hercule, parmi ses douze travaux, de lui rapporter des pommes d’or. Après de multiples péripéties, Hercule parvint à tuer le dragon de ses flèches empoisonnées et récupéra trois pommes d’or. Ce chapardage lui valut, par la suite, la colère d’Héra qui le frappa de folie.

 

 

 

 

 

Héraclès et Ladon, poterie grecque               

 

 

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Les hespérides, Ladon et le pommier d’or                

 

 

Le dragon peut être le Mal absolu :

 

Au Moyen Age, le dragon est assimilé au diable et au malin. On le voit souvent représenté sur les sculptures et les bas reliefs religieux. Ainsi par exemple, sur les tympans de l’abbatiale romane de Conques et de l’élise romane d’Espalion représentant le jugement dernier. Le dragon dévore les hommes voués à l’enfer.

 

De même figure-t-il sur les corbeaux soutenant les arches ou les toitures, sur les chapiteaux surplombant les colonnes ou encore en gargouilles.

 

 

 

 

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Abbatiale de Conques Tympan Le jugement dernier (Aveyron)

 

 

 

 

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Détail du tympan de Conques (Aveyron)

 

 

 

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  Gargouille de Notre Dame de Paris en forme de Dragons

 

 

 

 

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Chapiteau de l’église de Mozac (Puy de Dôme)

 

 

 

 

 

L’Eglise  a en effet récupéré les nombreux mythes et légendes païennes et les croyances populaires pour les assimiler à son propre enseignement, le dragon terrifiant, représentant le mal, l’enfer et les ténèbres.

 

Le dragon est vaincu par les hommes et les femmes de foi, tels Ste Marthe et la Tarasque, St Michel et le Bête de l’Apocalypse, St Georges, St Clément, St Sylvestre, St Roger qui sauve Angélique, ou encore Ste Marguerite qui n’a eu qu’à toucher le dragon de sa croix pour qu’il se couche à ses pieds.

 

 

 

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St Roger sauvant Angélique du dragon (Ingres XIX ème siècle)

 

 

 

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St Michel terrassant le dragon (Ucello XV ème siècle)

 

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St Georges tuant le dragon (Le Tintoret XVI ème siècle)

 

 

 

Les dragons possèdent des secrets immémoriaux, des pouvoirs magiques et connaissent les cachettes de trésors fabuleux: Ils sont ainsi enviés et jalousés.

 

Les hommes ont espéré percer ces secrets, ceux de la nature de la vie, de l’immortalité,  et comprendre par exemple le langage des animaux. Pour cela il faut ruser, apprivoiser ou se battre et vaincre le dragon.  C’est ce que raconte par exemple la légende scandinave du prince Sigurd , gravée à la façon d’une B.D. sur un rocher en Suède, il y a très longtemps.

 

Sigurd tue le dragon Fafnir, fait rôtir son cœur, se brûle le doigt en voulant voir s’il est cuit, lèche son doigt pour apaiser la brûlure, goûte ainsi au sang du dragon et  tout à coup comprend le langage des oiseaux.

 

 

 

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Fafnir se lèche le doigt brûlé, plein du sang du dragon (Sculpture sur bois musée national de Stockholm)

 

 

 

 

Le dragon peut être gentil, généreux et porteur d’espoir : Les hommes ont toujours redouté la mort. Le dragon peut donner l’immortalité. En Chine et au Japon il est souvent porteur d’une perle de Jade qui donne la vie éternelle. La légende du dragon à la perle  en est une illustration.

 

 

Le dragon fait aussi tomber la pluie qui rafraîchit, arrose les champs, fait pousser le blé et fleurir les jardins. C’est donc lui qui aide les hommes à combattre la redoutable sécheresse qui provoque la famine (Chine). On l’honore au cours de cérémonies et de défilés hauts en couleur.

 

 

Le dragon donne le pouvoir au suzerain. Les chinois, qui redoutaient et adoraient, à la fois, leur empereur l’ont assimilé au dragon, animal effrayant et bénéfique. L’empereur en était le fils et quand il mourait, on prétendait qu’il montait dans le ciel sur un dragon. Les souverains et les princes conservaient, dans leurs armoires, de somptueuses « robes à dragons », habits de cérémonie. De même, tous les objets de la vie quotidienne impériale étaient décorés avec un dragon.

 

 

 

 

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Décor de soierie représentant un dragon sur une robe impériale chinoise

 

 

 

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Robes à dragon ayant appartenu à un mandarin (Chine XVI ème siécle)

 

 

 

 

 

Le dragon protège les marins contre les dangers de la mer : Il permet aux marins de vaincre les tempêtes, les vents furieux et de voir dans le brouillard. Ainsi, les Vikings, navigateurs scandinaves, fixaient-ils des têtes de dragons à la proue de leur navire, pour le défendre contre les mauvais esprits cachés dans les flots (« drakkars » signifie « dragon » chez les Vikings).

 

 

 

 

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Dessin de Drakkar

 

 

 

 

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Drakkars, tapisserie de Bayeux (XI ème siècle)

 

 

 

 

 

Quelques dragons célèbres et quelques cousins connus :

 

 

-> Romans et fictions contemporains :

 

 

-       Ancalagon le noir, le plus grand des dragons ailés de la terre du milieu (Tolkien, Le Seigneur des anneaux)

 

 

-       Smaug, le dragon qui garde le trésor d’Erébor, dans Bilbo le Hobbit

 

 

-       Saphira, la dragonne d’Eragon

 

 

-       Draco, le dernier dragon d’Angleterre, héros de « Cœur de dragon »

 

 

-> Le Moyen-Age européen :

 

 

-       Draco Magnus, la bête de l’Apocalypse de St Jean, terrassé par St Michel

 

 

-     Dewi, le dragon symbole du Pays de Galles

 

 

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-      

                           C’est le dragon rouge  réveillé par Merlin dans la légende arthurienne

 

 

-       Le dragon rouge et le dragon blanc, les deux héros de la légende Arthurienne, qui s’affrontent à mort et sont enterrés dans un caveau de pierre, au centre de l’Angleterre

 

 

 

-       Tristan et Iseult : Tristan combattit le dragon, fut blessé, trancha la langue du dragon et la mit contre sa peau. Il fut empoisonné, soigné par Iseult, et put ainsi démontrer face au félon qu’il était bien le tueur du monstre.

 

 

-       Fafnir, héros de la mythologie nordique, dans le cycle de Sigurd

 

 

-> Mythologie grecque

 

 

-       Dragon gardien de la Toison d’or (Grèce) : Jason, accompagné des Argonautes débarque dans une île et doit combattre le dragon afin de récupérer la Toison d’or.

 

 

-       Echidna, mi-femme, mi-serpent, engendra avec Typhon, quatre monstres : Cerbère, l’Hydre de l’Erne, la Chimère, le Lion de Némée ; et avec le chien Orthros, le Sphinx

 

 

-       L’Hydre de l’Erne (marais de Grèce), serpent à neuf têtes, aux effluves pestilentielles, tuée par Hercule

 

 

-       La Chimère, tête et poitrail de lion, ventre de chèvre et queue de serpent, crachant des flammes et dévorant tout sur son passage, fut tuée par Bellérophon, monté sur son cheval Pégase, avec des flèches plombées dont le métal fondit à l’ardeur des flammes que la Chimère émettait.

 

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Bellérophon tue la Chimère avec Pégase son cheval ailé (Peinture sur un vase grec)

 

 

 

-       Le Sphinx ailé : monstre à tête et à buste de femme, à corps de lion, aux larges ailes d’oiseaux, à la queue de serpent et aux griffes d’aigle, qui s’installa aux portes de Thèbes et dévorait tout ceux qui ne pouvaient pas répondre à ses énigmes. Œdipe y parvint et de dépit, le Sphinx se jeta de la falaise.

 

 

 

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Œdipe et le Sphinx (peinture sur un vase grec)

 

 

-       Ladon, qui garde les pommes d’or du jardin des Hespérides

 

 

-> La Chine et l’Orient

 

 

-       Le dragon paresseux, en Chine, qui, ne faisant rien dans les cuisines du palais céleste, est puni et désormais chargé de transporter les nuages au-dessus de la terre

 

 

-       Le dragon doré (Chine), conseiller de l’empereur Dragon, qui imagine une ruse pour faire pleuvoir et éviter ainsi une grande sécheresse aux hommes

 

 

-       Le dragon à la perle de Jade (Chine) qui, accompagnant un jeune homme généreux, lui donne sa perle pour guérir sa maman.

 

 

 

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Le dragon à la perle de Jade

 

 

 

-   Le dragon à huit têtes (Japon) : Un Dieu désobéissant est condamné à   prendre forme humaine, combat et tue l’hydre et épouse une jeune princesse

 

 

-> Amérique centrale :

 

 

-     Quetzalcóatl, le serpent à plume, dieu créateur de l’humanité chez les Aztèques, dieu du jour et de la nuit.

 

 

 

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Représentations du dieu serpent à plumes Quetzalcóatl (Mexique)

 

 

Et tant d’autres qui peuplent mes lectures et mes rêves

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J’aime les dragons dont les aventures me font rêver à des temps passés, présents et futurs et des lieux très divers, stimulent mon imaginaire et me permettent de m’évader. Peut-être est-ce dû au fait que mon signe astrologique chinois est le dragon?

 

 

A SUIVRE..........

 

30 novembre 2012

Heroic Fantasy / Dragon

Heroic Fantasy

 

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30 novembre 2012

Bienvenue

 

Bienvenue sur mon blog.

Vous pouvez y trouver des informations sur la botanique et l'horticulture (fiches  de reconnaissance de végétaux), des données sur l'aéromodélisme (suivi de la construction modèle réduit Baron Rouge), et des références sur l'Heroic Fantasy.

Vous pouvez me poser des questions auxquelles je répondrai régulièrement.

A bientôt.

Jean-Côme

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30 novembre 2012

Botanique / Dracaena

Botanique

 

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30 novembre 2012

L'ours et les trolls de Dovre

Autrefois, loin vers le nord, par delà neuf et neuf vallées, vivait un jeune chasseur du nom Björn. Un jour, au cours de l'une de ses randonnées, il tomba sur un ourson égaré qui semblait à bout de de fatigue et de faim. Björn l'emmena chez lui et le lâcha dans sa cour. Puis il prit si bien soin du jeune animal sauvage que celui-ci ne tarda pas à le suivre comme un petitchien, à lui obéir au doigt et à l'oeil, et même à apprendre le langage des hommes. L'ourson devint la joie de la maison.

Un matin, les hérauts du roi annoncèrent dans tous le royaume que celui qui aménerait u n ours apprivoisé au palais du roi du Danemark, loin vers le sud, serait accueili à sa table par le souverain lui-même et recevrait de surcroîtune récompense appréciable.

En entendant cela, Björn se mit à réfléchir. Puis il passa une laisse au cou de son ours en disant 

"Allons, camarade ! Le roi te réclame à sa cours. Tu y seras beaucoup mieux quue dans ma chaumière ."

A ces mots, le père de Börn s'asssombrit et sa mère fondit en larme tout en préparant quelque nourriture pour le voyage.

L'ours, quant à lui se contenta de secouer tristement la tête. Puis il suivit docilement son maître sur les routes du sud. 

Le voyage fut lent. Les journées étaient courtes et froides les nuits longues et le froid cruel. 

A l'approche de Noël, les voyageurs arrivèrent au pieds d'une haute chaîne de montagne. Les sommets semblaient trouer le ciel et les flancs rocaileux n'étaient percés que par un étroit chemin enneigé et verglacé. Dans ces montagnes inospitalières il y avait  beaucoup de grottes, de pitons rocheux, de sentiers, de crevasses et de trous dans lesquels vivaient des trolls grands et petits, drôles ou méchants et tous taquins. Ils aparaissaient entre les rochers, la nuit, et se répandaient sur les pentes alentour qu'ils dévastaient par leurs méfaits. Ils détruisaient tout sur leur passage. Ils mangeait et buvaient n'importe quoi et ne laissaient personne en paix, ni hommes, ni animaux. Björn et son ours grimpèrent tant bien que mal jusqu'à un col entre deux monts; La faim les tenaillait. Le froid et le vent les glaçaient jusqu'aux os. A bout de souffle, enfin, ils aperçurent une faible lueur au lointain.

" Ce n'est pas trop tôt ! " soupira le jeune homme en sélançant vers elle si vive allure que l'ours eut du mal à le suivre. Peu de temps après, ils se trouvaientdevant la porte d'un chalet.

" Qu'est-ce que c'est ? fit l'homme en entendant frapper

" Ce n'est que moi, Björn Björnson, et mon ours. Nous nous rendons vers le sud, chez le roi du Danemark, car il a promis récompense à celui qui lui raménerait pour noël un ours apprivoisé."

" Eh, bien! Mon fils ! Tu n'es pas près d'y arriver. Noël est presque à notre porte et ce n'est demain que tu arriveras chez le roi. Tu ne te trouves encore qu'aux environs de Dovre et le palais est beaucoup plus au sud. Néanmoins, tu peux passer la nuit ici. Tu y seras à l'abris des dangers."

La femme du paysan se leva de son banc où elle se livrait à des travaux de coutures en compagnie de sa fille. Et elle s'enfut préparer le dîner en l'honneurde son hôte. Quand une bonne soupe brûlante accompagnée de beurre et de mielfut sur la table, Björn écouta ces gens lui raconterqu'ils s'apprêtaient à plier bagage, à mettre tout leur bien sur un traîneau, à abandonner la demure et à se rendre en bas des montagnes où les attendaient des amis.

" La veille de Noël, les trolls sortent de leurs cachettes, ils viennent ici dévorenttout ce qu'ils trouvent. Lorsqu'ils s'en vont, nous avons de la besogne jusqu'au printemps tant ils mettent le chalet sens dessus-dessous. Et s'ils ne trouvent pas assez de nourriture pour se rassasier, ils mangent jusqu'à notre toit," soupira le paysan. "Et ils sont si nombreux que nous ne pouvons rienfaire contre eux..."

" On dit chez nous que les invités apportent la chance sous le toit qui les accueille. Peut-être nous serons- vous utiles ?" dit Björn. 

" Si quelqu'un arrivait à nous débarasser de ces trolls, je lui serais si reconnaissant que je lui donneraisn'importe quoi !" affirma le paysan. "Lorsque j'étais plus jeune, je les ai affrontés plus d'une fois en compagnie de mes camarades, mais nous sommestoujours sortis de là battus à demi-morts."

" Restons- ici demain, n'est-ce pas camarade ?" dit Björn en se tournant son ours.

" Hmmm," grogna l'ours en faisant trembler les pots et lesassiettes.

Comme le jeune homme ne changea pas d'avis, il fut convenu avec le paysan qu'on lui laisserait assez de nourriture pour subsister, ainsi qu'à son ours, et que les proprètaires du chalet, quant à eux descendraient dans la vallée, comme année.

Björn se sentit le coeur serré en aidant le paysan à emballer ses affairessur le traîneau. Puis il souhaita bon voyageà ses hôtes. La jeune fillecria à son intenttion, de loin, en s'en allant : 

" Au revoir, Björn !" Et il sembla au jeune homme que sa voix sonnaitcomme une clochette d'argent.

" Reposons-nous un peu, et puis nous mangeronslorsqu'il en sera temps !" dit-il à son ours au bout d'un moment. Il prit une pleine brassée de bois, la jeta dans le feu et s'assità table. Ensemble, ils mangèrent du jambon, des poissons séchés, de la soupe... Ils se régalèrent d'un bout de gâteau, ils burent de l'hydromel, puis l'oursse glissa sous la table et Björn s'allongea sur le banc recouvertd'une peau de bête. L'obscurité était tombée lorsque l'ours et son maître se réveillèrent.

" Ah ! Si je n'avais pas eu l'idée de me rendre à la cour du roi, nous serons en train de réveillonne, de danser, de chanter, de nous réjouir tous ensemble, alors que nous sommeslà, dans un chalet abandonné, près d'un feu éreint, attendant je-ne-sais-quoi," soupira Björn.

" Ca ne va pas fort,et ça va aller encore plus mal !" grommela l'ours doucement. " Et tout ça parce que tu t'es mis dans la tête de m'offrir au roi ! Mais ne crains rien, nous nous en tirerons tous les deux ! "

L'ours se tourna sur le côté et se mit à ronfler comme s'il ne devait plus se réveiller qu'au printemps. Pourtant, cela necalma pas l'angoisse de Björn qui ne parvint pas à fermer l'oeil de peur de se laisser surprendre dans son sommeil par les trolls.

Tout à coup, la porte et les volets s'ouvrirentviolemment comme si une tempête secouaientle chalet. Une troupe de trollsfit irruption dans la pièce. Il y en avait des petits et des grands, des vieux et des jeunes. Il ne s'agissait pas là de créatures insignifiantes, de lutinsdu foyer comme on en connaissaitdans les chaumières, mais d'une hordesauvage, dévastatrice. Ils bondirent sur la table, sautèrentsur les étagères et les coffres, d'où ils attrapèrent le jambonet le poisson séché. Ils burent tout l'hydromel, dévorèrentles confitures, trépignèrent, sifflèrent, tambourinèrentsur la table, mais ils ne prêtèrent aucune attention au jeune homme allongé sur le banc.

" Ah ! Ah ! Il y a un ours qui dort sous la table !" ricana soudain un des trollsen piquant l'animal de la pointe d'un os. " Je n'en avais encore jamais vu un de la sorte."

" Un ours ! Un ours !" grincèrent-ils tous ensemble en faisant une ronde autour de la pauvre bête. Et ils le piquèrent à nouveau, le houspillèrent, et lui sifflèrent méchammentaux oreilles.

Pendant un long moment, l'ours fit comme si de rien n'était. Puis, quand les trollsfurent tous autourde lui, ils poussa un grognement, bondit, leur renversa la table dessus et les écrasa de ses lourdes pattes. Ensuite, il rugit plus fort que le tonnerre dans les montagnes au risque de faire éclater le chalet.

"Au secours ! A l'aide ! " crièrent les trolls en se dispersant vers les portes et les fenêtres.

Mais Björn ne perdit pas de temps. Ils se leva en hâtes de son banc, saisi un balai et les chassa au-dehors afin qu'ils débarrassent plus vite le plancher. Bientôt, il n'en resta plus un seul dans la maison. Ils s'enfuyaient tous vers leurs grottes et leurs crevasses, au fin fond de Dovre, comme emportés par une bourrasques.

"Bravo, mon ours ! " s'écria Björn en se saisissant d'une latte de bois pour réparer le chalet. Puis il rapporta de la remise un plein récipient de victuailles oublié parles trolls et se rassasia de bon appétit, comme il se doit un soir de Noël, sans ommettre de partager son repas avec avec son fidèle compagnon.

Le lendemain, le paysan et deux de ses amisarrivèrent à skis afin de voir où en était le jeune homme et quels dégâts avaient bien pu aire les trolls. On ne saurait dire combien ils se réjouirent à la vue du chalet débarrassés de ses encombrants visiteurs. Ils félicitèrent Björn, l'embrassèrent, et dansèrent même de joie avec l'ours.

"Tu devrais demeurer ici ," dit le paysan, "nousavons besion d'un homme tel que toi à la maison."

"Je resterai de bon coeursi vous me donnez votre fille pour mariage," dit Björn.

Et le mariage ne tarda pas à être célébré.

Cet évènement empêcha Björn de se rendre à la cours du roi du Danemark. Il ne fut pas l'hôte du palais, mais il fut heureux dans le chalet sous les hautes rochesde Dovre. Même à la cour du roi, on ne connut jamaisde fêteplus joyeuseque celledes noces de Björn. Et, depuis ce jour, tout le monde, du plus jeune au plus vieux, vit heureux dans la région. Quant à l'ours, il veilleen compagnie de son ourse et de ses oursons à ce que les trolls ne reviennent plus hanter les demeures des braves gens.

 

30 novembre 2012

Histoire du plus puissant des dragonniers

L'histoire que je vais vous raconter remonte à peu de temps après la disparition des dinosaures lorsque la planète Terre était encore plongée  sous un nuage de poussière que les premiéres formes humanoïdes apparurent et  dans le même temps une race de reptiles hors normes fit son apparition.

Mais sur les milliers d'individus que comptent chacun des deux groupes seuls les deux derniers réussirent à survivre dans une dimension hors du temps et de l'espace.

A l'extérieur de cette dimension les choses avaient beaucoup changé. Les siècles et les millénaires passèrent sans que la dimension faiblisse mais c'était sans compter sur une troisième âme qui depuis le début voyageait en visitant chaque époque clés de l'humanité.

Enfin tout ça nous amène à notre siècle actuel et plus précisément au moment où la bulle implosa de l'intérieur vers l'extérieur libérant de ce fait les deux occupants qui peu avant cet accident avaient eu la vision d'une âme en pleine errance qui cherchait  un corps encore  non conçu pour y absorber son âme.

Passent les années, une haine était née dans le corps du jeune garçon  que les deux de la dimension avaient suivi pas à pas durant toute la croissance du jeune homme.

Tout cela nous amène à cette tragique soirée de la dix septième année d'existence du gamin.

Nous allons maintenant vous relater ce qui se passa cette nuit-là.

C'était une soirée la plus  froide de tous les temps, même les météorologues ne savaient d'où cela pouvait provenir.

Mais bien loin de ces conversations, s'était déclenchée une escarmouche qui tourna en défaveur de cet adolescent qui voulait simplement qu' on le laisse tranquille. Mais ceux de sa classe ne l'entendaient pas de cette oreille et s'étant ligués avec des élèves de bac pro et bts ils avait résolus de se débarasser de lui une fois que ce dernier aurait fini de boucler ses affaires, mais c'était sans compter sur la haine qu' il avait des hommes.

Et comme deux de ses camarades de chambre avaient apporter de la drogue dure à l'intérieur de l'établissement il avait  décidé de les dénoncer alors que ces derniers lui avaient demandé de ne pas le dire mais lui savait bien que c'était mal c'est pour cette raison qu'une fois sa décision prise il s'éclipsa et téléphona au surveillant de nuit pour lui dire ce qui se passait dans la chambre numéro 102 située au premier étage de la mfr il eut juste le temps  de dire que c'était urgent et ensuite il fut précipité par la  fenêtre et ses affaires d'internat et de cours suivirent le même chemin mais du deuxième étage lui brisant net les jambes au niveau des genoux.

Dans une institution pour qui l'histoire n'a que peu de choses à nous apprendre sur les personnes impliquées dans cette affaires qui  a fait couler beaucoup d'encre et donner naissance à de nombreux ragots.

Mais plongeons tout de suite au coeur du problème de cette nuit-là.

Ethan était de ceux qui  respectait ses condisciples lorsque l'un d'eux faisait une intervention dans le cadre d'un cours, mais en dehors de  ceux-ci c'était pas la grande joie car comme il était orphelin depuis des temps immémoriaux. Il s'était rendu compte qu'il possédait certains pouvoirs mais il ignorait comment les utiliser. Car pour l'instant ils étaient enfouis au fin fond de son âme.

Ce soir-là, peu après dîner il était remonté dans la chambre qu'il occupait avec un condisciple mais un autre lui gardait  rancune pour l'avoir fait un jour renvoyer de l'internat.

Du coup il y était revenu pour se venger en changeant totalement de nom.

S'étant lié d'amitié avec certains des condisciple mais ne sachant comment s'y prendre pour ne pas attirer l'attention sur lui.   

C'était par  une soirée froide de décembre alors qu'il se reposait dans sa chambre avec d'autres internes de sa classe. Deux d' entre eux étaient en train de couper de la drogue dure et l'odeur indisposait Nathan il demanda les clés de la chambre au responsable. Ce dernier ayant accepter de les lui prêter il descendit trouver le surveillant de nuit et lui dit ce qui se tramait car il estimait que c'était de son devoir de citoyen de le faire et quand cette malheureuse histoire parvint aux oreilles du corps enseignant celui-ci contacta illico la brigade des stup', réunit le conseil  de discipline et les deux dealers furent renvoyés du bahut, remis au gendarmes qui les emmenèrent directement en garde à vue .

Mais pour Nathan les ennuis commencèrent aussitôt après alors qu'il se promenait  dans les couloirs quand il en  eut assez de se balader dans la mfr   il décida d'aller prendre sa douche et par la suite de retourner vers sa chambre pour y être tranquille, mais une mauvaise surprise l'attendait quand  il ouvrit la porte. Il s'arrêta net sur le seuil car en un quart de seconde il reconnut celui qu'il avait fait renvoyer. Il entama la conversation pour tenter d'adoucir l'atmosphère :

      - Alors Nathan il parait que tu as refait encore des tiennes et que tu as réussi à faire renvoyer deux de tes   camarades de promo. Pourquoi as-tu fait ça ?

       - Je n'ai pas à te répondre à ce sujet-là et méfies -toi à l'avenir car un jour je prouverai à l'humanité que les dragons , vampires, zombies et toutes les autre créatures qui ont hanté l'imaginaire des hommes. Mais ce n'est pas à moi de décider car je ne veux pas que mes amis se fassent massacrer. Et maintenant je te conseille de regagner ta chambre car tu n'as absolument rien à faire dans celle-ci

       - Ce n'est pas à toi d'en décider mais à Snobi dit Pierre et d'ailleurs je me suis permis d'inviter certains de tes anciens camarades qui sont passés du premier coup en classe supérieure  et pour ton plus grand malheur je leur ai raconté ce que tu nous avais fait, aussi je  te le dis on ne te porte plus dans nos coeur remarques ça n'a jamais été le cas et on ne s'en porte que mieux. Mais tu dois payer pour tout ce que tu nous as fait comme blessures au coeur et qui malheureusement ne se sont jamais refermées et on pense que le désir de vengeance qui nous habite nous aidera à refermer nos blessures. Que désires-tu ?

        - je désire que l'on me laisse tranquille jusqu'à l'obtention du diplôme.

Alors que jusque-là il se tenait coi et après le signal convenu avec ses accolytes tout ce passa très vite: tandis que deux d'entre eux empêchaient Nathan de bouger les autres prenaient ses affaires de classe et se préparèrent à les balancer par la fenêtre ouverte. Sac qui finit dans la rue, il  y tomba avec un bruit sourd et verticalement par rapport au bâtiment Ceux qui tenaient Nathan le balancèrent du haut de l’internat il se reçut sur ses deux jambes mais le contre coup qu’il ressentit au niveau des genoux le fit s’écrouler par terre il s’y allongea  sur son sac d’interne puis il vit tomber son sac de cours qui il le savait mieux que quiconque était bien plus lourd que tous les sacs de sa classe.

Et quand il le reçut pile sur les genoux il poussa un tel cri que des gens firent entendre leurs mécontentements ceux qui avait précipité l’adolescent dans le vide s’excusèrent envers tous ces honnêtes gens puis tout rentra dans l’ordre, quelques-uns, toutefois, curieux de savoir ce que Nathan allait faire le regardèrent encore un long moment . Et avec stupéfaction ils le  virent se relever très péniblement se trainer jusqu’à ses sacs et se mit à les compter et il n’en dénombra que deux ceux qui le regardait comprirent immédiatement qu’il n’avait pas tout balancé s’en retournèrent à l’intérieur virent le sac manquant en bas et le firent passer par-dessus le balcon et Nathan le reçut là où quelques instants plus tôt il avait reçut son sac de cours. Les curieux revinrent aussitôt après sur le balcon ou derechef ils observèrent Nathan qui pendant tout ce temps avait réfléchi très vite à la suite des évènements puis il se débrouilla pour se mettre accroupi  se retourna vers son sac de linge sale et le récupérât et le fourra dans son grand sac retourna ce dernier regarda le bon fonctionnement des roulettes mit son sac de cours sur son dos se redressa   tant bien que mal prit les deux anses du sac noir et d’un mouvement de bassin il le mit sur le premier et se mit péniblement  en route. Le groupe qui l'avait observé accouder au balcon avait appelé ceux qui étaient restés encore dans la chambre qui, intrigués, rejoignirent le groupe et tous virent le mutilé marcher d’un pas opposé vers l’extérieur du village et bientôt il disparut dans l’obscurité. Les tortionnaires se retirèrent  du balcon refermèrent la porte fenêtre derrière eux et bientôt tous repartirent vers leurs chambres communes excepté les deux occupants de la chambre 104. La nuit  passa sans  que la disparition de Nathan ne fut signalée certains descendirent prendre leur petit déjeuner et les autres vaquaient à leur service de nettoyage de l’établissement.

Les professeurs de leur côté s’étonnèrent de l’absence Nathan  mais la matinée se passa dans la plus grande discipline. A  l’heure du repas certains étaient triomphants d'autres inquiets. Puis s’assurant que personne ne les écoutaient dit à l’oreille de son ami :

-      Après le repas on fait nos services et l’on se donne rendez-vous devant l’entrée principale du bahut. Ok ?

-      Ok.

Quand le prof s’installa et salua les deux amis ceux-ci lui répondirent aussi poliment que possible bientôt ce fut un drôle de chahut qui commença ponctué par des éclats de voix. Il intervint entre neuf et dix fois. Ceux qui étaient chargés du nettoyage de la cantine s’activèrent en tout sens pour tout nettoyer. Quasiment personne ne prêta attention à l’adolescent qui anxieux au milieu de toute cette joie sans borne et voyant son ami arriver en courant vers lui. Et ensemble ils sortirent de l’enceinte de la mfr  contournèrent le pâté de maison marchèrent  jusqu’à atteindre la deuxième porte mais à même pas un mètre de celle-ci ils s’arrêtèrent devant ce qu’ils prirent pour du sang ils convinrent alors d’appeler les flics qui arrivèrent peu de temps après ils interrogèrent brièvement les deux amis et séparément puis ils allèrent trouver tous ensemble le directeur du bahut. Ils firent le tour de toutes les personnes ayant vu le disparu mais toutes où presque ne le connaissait pas et ils durent repartir bredouille au détour d’un bâtiment ils rencontrèrent ceux qui les avait appelés. Les gendarmes leur firent la morale car ils crurent sur le coup à une plaisanterie de mauvais goût et ils repartirent dans leur voiture. Les deux amis furieux qu’on ne les ai pas pris au sérieux. Et c’est sous les moqueries des autres qu’ils regagnèrent leur classe le bec cloué. D’un commun accord on décida au sein  du centre de ne plus parler de cette affaire tellement incroyable. Mais l’un des deux amis perdit de jour en jour l’appétit ce qui ne manqua pas d’inquiéter son compagnon qui lui posa des tas de questions auxquelles l’autre répondit de manière évasive. Et Nathan que devenait -il ? Rien sinon qu'il était toujours sur le qui vive écoutant le plus longtemps possible les bruits extérieur et voyant que la voie était libre il s'enfonça encore plus dans le champ où il  avait élu domicile mais ne put aller plus loin à cause des blessures qu'il avait aux jambes.

Alors avec ce qu'il trouva autour de lui il se fit une sorte de cabane qui, malgrè son aspect très rustique,  était très mal isolé le conduisit dans les abysses de la haine et le froid mlordant de cette ann ée-là le conduisit en état de mort clinique.

Pendant ce temps-là les recherches s'organisaient dans et aux alentours sans rien donner en retour.Et la situation s'enlisa car on ne le  trouva pas et tout un chacun se mit à regretté Nathan qui resta de longue semaine sans donner signe de vie .

Mais certaines rumeur du village couraient comme quoi il y aurait un adolescent qui tenterait de survivre mais que l'on ne savait pas il logeait. Ces rumeurs finirent par atteindre les oreilles des gendarmes qui ne levèrent pas le petit pour s'occuper de cette affaire.

Les vrais problème commençèrent après que des mystérieuse disparition furent signalé dans les environs vol de bétail raréfaction du gibrer voiture laissé à l'abandon et j'en passe et des meilleurs , cette fois-ci les gendarmes vicrurent à ces rumeurs ils mirent en place un audacieux coup de filets qui devait permettre de coincer le coupable Mais Nathan qui avait pressenti le danger s'était de son rezfuge en pensant qu'il valait mieux s'en éloigner et y revenir plus tard et quand les gendarmes arrivèrent à proximité du lieu ou s'était tenu l'adolescent il n'y avait plus que quelques branches mal jointe mais bien loin de là Nathan riait de voir s'agitait autant de monde.  Le commun des mortels se saurait avancé vers ces hommes et lui aurait demandé ce qu'il pouvait bien cherché ainsi mais ce n'était pas le cas de Nathan qui avait depuis longtemps tirer une croix sur  les relations humaines tournant ostensiblement   le dos à toute cette agitation il repartit droit devant lui sans apercevoir qu'il laissait des trainées sanglantes derrière lui et chaque pas qu'il faisait ses jambes envoyait des messages de douleurs à son cerveau mais son esprit refusé obstinément de céder à ces messages qui annonçaient en cas d'arrêt la mort. IL s'arrêta derrière le mur ouest d'un cimetière pour récupèrer un peu decette marche forcé épuisante et ses jambes qui le trahirent en refusant de le porter plus loin mais au moment ou il allait s'effondrée il vit au loin  un bouquet d'arbre et décida d'y aller croyant y trouver un abri sur en ignorant que ledit bosquet était en fait une soprte de couloir qui aboutissait à la plus sombre de toute les forêts et sujant l'endroit idéal pour, enfin s'y arrêteret cédant autant à la douleur qu'à la fatigue il s'effondra de tous son long  contre un rocher  et deux minute aprés il dormait du sommeil des justes . 

Et penda                                                                                                                                     

  

 

 

     

25 novembre 2012

Le Zeppelin L 59 de l' "affaire chinoise"

On pouvait penser que l'avion allait régner en maître et supplanter le " plus- léger-que- l'air". L'avion est rapide, léger, maniable, d'encombrement faible et se contente d'un équipage réduit. En 1911, Louis Bréguet emporte 11 passagers dans une cabine à l'air libre , dans son type  G3. Le 23 septembre 1913, Roland Garros, qui a appris à piloter sur Demoiselle, traverse la Méditerranée (500 km en 7h 53 min) et, le 29 septembre, Maurice Prévost atteint les 200 km/h sur monoplan Deperdussin 160 CV.

Le dirigeable, quant à lui, est fragile, encombrant, lent et nécessite un équipage important, sans parler de l'équipe au sol. Mais il vole pendant des heures et soulève une énorme charge utile. Dès 1915, les Allemands envoient des dirigeables, inventés par le comte Ferdinand von Zeppelin et qui concurrençaient les paquebots avant la guerre, afin de bombarder Londres. L'Allemagne envisage même d'attaquer New York à l'aide du Zeppelin LZ 113.

En 1917, le L 59 battit un reccord de distance, toujours inégalé. Il s' agissait de ravitailler le protectorat allemand d'Afrique-Orientale (la Tanzanie d'aujourd'hui).  L'opération fut baptisée " Affaire chinoise". Les troupes du général Paul von Lettow- Vorbeck subissaient le blocus allié. La marine impériale, avec l'accord du Kaiser, décida de leur envoyer un dirigeable, rallongé de 33 m, soit 226 m de long au total, 27 m de large, et de le charger de 13,5 t de marchandise, 21 t d'essence, 1,5 t de lubrifiant, 9 t d'eau de ballast.

L'équipage comptait 22 hommes avec de la nourriture pour dix jours. Il y avait quatre nacelles accrochées sous le fuselage : une nacelle de commandement à l'avant, avec deux marins notamment, l'un manoeuvrant la profondeur, l'autre au gouvernail de direction.  Un moteur de 240 CV occupait l'arrière. Au centre, deux nacelles latérales contenaient chacune un moteur semblable. Enfin, à l'arrière du L 59, une nacelle logeait deux moteurs entraînant une seule hélice. Puissance totale (faible pour un aussi gros engin : 1200 CV). Le L 59 partit de Yambol, en Bulgarie, et survola la Turquie, puis la Méditerranée, à 600 m de hauteur et à 60 km/h. On crut à un incendie lorsque les feux de Saint-Elme illuminérent le grand vaisseau. Puis, l'un des moteurs s'arrêta. Comme il y avait un moteur en cours d'entretien, le L 59 ne disposait plus que de trois source de propulsion.

Il avait cependant couvert 4500km, plus de la moitié du trajet, lorsqu'il reçut un message de l'état-major lui enjoignant de faire demi-tour. En effet, l'ennemi risquait fort de capturer les troupes allemandes avant l'arrivée du L 59.

A regret, le géant vira à 180°; il fallut ensuite larguer 2,5 t d'eau de ballast, puis s'alléger  de 3 t en jetant par dessus bord une partie de la cargaison. Enfin, au-dessus de la Turquie, un nouveau délestage de 3 t permit au L59 de reprendre de l'altitude. En effet, les changements de températures brutaux refroidissaient l'hydrogène qui diminuait de volume, si bien que le Zeppelin devenait plus lourd que l'air.

Heureusement, au bout de 95 h 5min, à peine quatre jours, le L 59 se posa à Yambo, après un vol de 6760 km, battant tous les reccords de distance.

Le 7 avril 1918, le L 59 partit bombarder le port de La Valette à Malte. Il s'abîma en mer, victime d'un incendie brutal. L'équipage disparut en entier. D'après le rapport d'enquête, le L 59 fut " perdu par accident, l'incendie d'une fuite d'essence pouvant avoir mis le feu à l'hydrogène".

Voici quelque photo de ce Zeppelin :

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24 novembre 2012

Le Blériot 11

Louis Blériot (1872-1936) était un pionniers de l'aviation qui se lança dans la traversée de la Manche (le 25 juillet 1909) à bord de son dernier avion  baptisé Blériot 11.

Pour cette traversée qui devait récompenser l'aviateur qui toucherait le premier le sol anglais, il était en concurence directe avec un autre aviateur qui, le jour du départ choisi par les deux homme,dormait encore lorsque Louis Blériot s'élança d'un aérodrome proche de la région de Calais.

Au bruit du moteur du Blériot son concurrent se réveilla juste à temps pour le voir décoller  par la fenêtre de sa chambre.

L' avion était suivi dans un premier temps pour une vedette de la marine française. Celle-ci  fut doublée par l'avion qui, avec sa vitesse le devançait.

Après une traversée sans histoire majeure, Blériot atterrit dans un champ près de Douvre, réalisant la première  liaison entre la France et l'Angleterre.

Ci-dessous quelques photos du modèle réduit du Blériot 11

Blériot 11 vue en générale

Haubans du Blériot 11

 

24 novembre 2012

Un aperçu du Parkflyer

Le parkflyer est un modèle réduit d’avion qui est conçu pour pouvoir voler dans des espaces restreint comme par exemples des parcs, des champs, etc. Bien sur la visibilité du pilote doit être optimale vis-à-vis du modèle.  

Le modèle a comme particularité d’avoir  l’aile tronquée ce qui le rend très nerveux dans ses déplacements,  le fuselage n’a  pas de volume comparé aux avions construit tout en bois.

Dérive du Boom   

Diffèrente du parkflyer 

Vue générale du park flyer

 

 

 

24 novembre 2012

Aile volante de Multiplex

Cher amis bloggeur

Je vous fais part d'une nouveauté produite par la firme Multiplex

Xeno (aile de de Multiplex

18 mai 2012

Fiche reco du Figuier de Carie

Nom commun : Figuier de Carie

Nomenclature botanique

Genre : Ficus

Espèce : carica

Famille : Moracées

Description

Hauteur maximal : 10 m. Rameaux épais et tortueux. Feuilles alternes (10 à 20 cm de long), palmatilobées, avec 3 à 5 lobes séparées par des sinus profonds et larges. Limbes de forme variable, épais et pubescents, vert sombres. Long pétiole. Latex présent. Les variétés cultivées ne possèdent que des fleurs femelles, tandis que le Figuier sauvage (Caprifiguier) porte à la fois des fleurs mâles et femelles, groupées en inflorescences, verdâtres ou violettes, piriformes. La figue est une infrutescence charnue contenant de nombreux petits fruits drupacés.

Biologie et acclimatation

Tous les sols, sauf ceux trop humides. Ne supporte pas les longues périodes de froids (- 15 ° Celsius). Régions méditerranéennes ou atlantiques. Longévité : 200 à 300 ans. La multiplication à partir de boutures, de drageons et de marcottes cépée.

Pathologie

Maladie des racines, cochenilles

Intérêts

Espèce ornementale et fruitière, qui peut fournir deux récoltes par an chez certaines variétés. Les figues sont laxatives. Latex purgatifs, utilisé contre les verrues.

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17 mai 2012

Fiche reco du Charme-houblon

Nom commun : Charme-houblon

Nomenclature botanique

Genre : Ostrya

Espèce : carpinifolia

Famille : Corylacées

Description

Hauteur maximal : 20 m. Houppier ample , arrondi ou ovoïde. Feuilles simples (5à 10 cm de long sur 2 à 5 cm de large), alternes, distiques, ovales, à apex acuminé. Limbe à bord doublement denté, vert foncé et glabre dessus, plus pâle et collant dessous. Bourgeons coniques ou ovoïdes, à écailles vertes. Fleurs unisexuées, les femelles en chatons verts ressemblant aux fruit du houblon à maturité. Jeunes rameaux pubescent grisâtre. Écorce gris foncé, longtemps lisse, se fissurant en  plaque gris sombre.

Biologie et acclimatation

Espèce méridionale supportant bien les hivers du nord de la France. Exige une bonne atmosphérique; Sols frais, calcaires, marneux et limoneux. A déconseiller sur les sables trop acides. Longévité : 100 à 150 ans. Multiplication par semis.

Intérêts

Espèce résistant bien à la sécheresse. Boisement des régions méditerranéennes (pare-feu, brise-vent, fixation des sols). Arbre de parcs et d'alignement. Bois de même qualité que le Charme commun.

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16 mai 2012

Fiche reco de l'Arbre à faisans

Nom commun : Arbre à faisans

Nomenclature botanique

Genre : Leycesteria

Espèce : formosa

Famille : Caprifoliacées

Dimension-croissance

Arbuste vigoureux, forme arrondie, rameaux rigidesrecourbésaux extrémités, ramifiés dès la base. Croissance rapide.

Particularités

Jeunes rameaux vert clair bleuté. Feuillage caduc vert moyen. Feuilles de 10 à 18 cm, en forme de coeur, terminées en pointes. Fleurs blanches violacé, formant des grappes pendantes, s'allongeant au fur à mesure de la floraison. Fruits rouges, cylindriques, de 1 cm de diamètre, faisant le régal des oiseaux et plus spécialement des faisans.

Sol-exposition-taille

Plantation en sol normal, à exposition chaude ensoleillée. Tailler cours fin d'hiver en rabattant tous les rameaux à environ 10 cm du sol.

Utilisation-association

Isolé ou en association dans les massifs et haies libres.

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15 mai 2012

Fiche reco du Clerodendron

Nom commun : Clerodendron

Nomenclature botanique

Genre : Clerodendron

Espèce : bungei

Famille : Verbenacées

Dimension-croissance

Arbuste drageonnant à port érigé.

Particularité

Large feuillage caduc vert foncé, cordiforme, de 15 à 20 cm de long et de large. Feuilles juvéniles teintés de pourpre. Floraison sur les pousses de l'année, en septembre-octobre. Petites fleurs rose pourpré, odorantes, réunies en inflorescences globuleuses. Fructification spectaculaire, abondante : les fruits sphériques bleu-vert vif, sont entourés d'un calice rouge pourpre.

Sol-exposition-taille

Planter en sol sain léger, en situation ensoleillée et protégée, l'arbuste pouvant être détruit par les fortes gelées. En mars, tailler les branches au ras du sol pour provoquer les repousses.

Utilisation-association

A planter isolé en massif ou associé à d'autres arbustes.

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14 mai 2012

Fiche reco du Deutzia

Nom commun : Deutzia

Nomenclature botanique

Genre : Deutzia

Espèce : crenata

Variété : Nikko

Famille : Saxifragacées

Dimension-croissance

Hauteur 0,5 à 1m, largeur 0,5 à 1m. Végétation bien ramifiée, formant une boule compacte. Rapidité de croissance moyenne. Résistant aux parasites.

Particularités

Feuillages caduc vert grisâtre. Petites feuilles allongées, pointues, crénelées, prenant une belle coloration orangée à 'automne. Abondante floraison blanche, en grappes érigées, en mai-juin.

Utilisation-association

Isolée en rocailles ou en association dans les massifs et bordures. Excellent plantes pour bacs.

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13 mai 2012

Fiche reco du Nerprun alaterne

Nom commun : Nerprun alaterne

Nomenclature botanique

Genre : Rhamnus

Espèce : alaternus

Famille : Rhamnacées

Description

Petit arbuste de 5 m de hauteur. Houppier dense et arrondi. Feuilles persistantes et coriaces, alternes, ovales-lancéolées, de 2 à 5 cm de long. Limbe denté supérieurement, vert foncé et brillant dessus, mat et vert jaunâtre dessous, avec quelques amas de poils sur les nervures. Fleurs unisexuées, jaunâtres, à l'aisselle des feuilles, apparaissent en mars-avril. Fruits rouges, puis noirs, environ 0,5 cm de diamètre. Écorce en plaque gris-noir.

Biologie et acclimatation

Espèce thermophile qui préfère les sols calcaires. Elle est sensible aux hivers rigoureux, aux givres et à la neige, mais supporte les embruns. Régions méditerranéennes. Longévité : environ 150 ans. Multiplication par graines et boutures.

Pathologie

Variégation blanche du Nerprun. Sensible à Coriolus versicolor.

Intérêts

Espèce utilisée pour constituer des haies et des à feuillages persistant. Bois à odeur désagréable employé par les tourneurs, les ébénistes, et les marqueteurs. Plante médicinale (traitement des angines)

 

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12 mai 2012

Fiche reco du Kaki

Nom commun : Kaki

Nomenclature botanique

Genre : Diospyros

Espèce : kaki

Famille : Ebénacées

Description

Hauteur maximal : 12 m. Houppier conique et rameaux pleureurs, quelquesfois étalées. Feuilles simples, entières, ovales (6 à 15 cm de long), vert foncé, glabres et brillantes dessous. Petites fleurs blanc jaunâtre, unisexuéeou bisexuée. Fruits rouges à maturité, ressemblant à une tomate de 4 à 7 cm de large, munis des 4 pièces du calice, persistants. Jeunes rameaux et bourgeons pubescents. Rhytidome fissuré en écailles gris sombre.

Biologie et acclimatation

Espèce thermophile, craignant les hivers rigoureux. Réussit bien en région calcaire au climat doux, ainsi que dans les sols fertiles et frais. Régions méditerranéennes. Longévité : environ 50 ans. Multiplication par graines et par greffage sur Diospyros virginiana.

Pathologie

Sensible à l'Armillaire couleur de miel et à une virose du feuillage.

Intérêts

Espèce ornementale, à feuillage vert sombre et lustré en été, devenant rouge à l'automne. Fruits décoratifs rouges, demeurants sur l'arbre en hiver, comestibles blets. Cet arbre est cultivé dans le sud de la France.

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11 mai 2012

Fiche reco du Catalpa commun

Nom commun : Catalpa commun

Nomenclature botanique

Genre : Catalpa

Espèce : bignonioide

Famille : Bgnoniacées

Description

Hauteur maximal : 15 m. Houppier étalé, hémisphérique, et cime arrondie. Grosse branches et rameaux épais. Grandes feuilles cordiformes, par 3 ( 10 à 25 cm de long) simples, longuement pétiolées, vert clair et molles. Limbe glabre dessus, pubescent dessous, parfois muni à la base de 2 petit lobes, dégageants une odeur balsamique au froissement. Fleurs blanches (juin-juillet), tachetés de jaune et de pourpre à la gorge de la corolle, en panicules dressées(20 cm de long). Fruits en mince gousses pendantes (20 à 35 cm de long), persistantes en hiver. Rhytidome fissuré en écailles gris-beige.

Biologie et acclimatation

Préfère les sols profondset frais, mais s'accommode de sols assez médiocre. Espèce thermophile, qui résiste bien aux hivers rigoureux. Longévité : environ 100 ans. Multiplication par graines.

Pathologie

Espèce sensible à la taille des grosses branches. Quelques polypores s'installentsur les blessures ( pourriture du bois).

Intérêts

Arbre ornemental, à floraison généralement abondante, recommandé pour les avenues et les parcs (ombrage dense).

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Anémochore
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